Lever de l'essieu (An Ahel Karr)
Nom : Lever de l'essieu (An Ahel Karr)
Lieu de pratique : 
Famille : 
Sous-famille : 
Participant : 
Matériel : 

Essieu de charette.

Terrain : 
But : 

Lever un essieu.



HISTORIQUE

Les origines des jeux et sports athlétiques bretons

On considère très sûrement que, les épreuves de course à pied sont nées dans le creuset de Marathon. Le football et le rugby ont eu pour cadre un collège de la région d’Oxford pour ses premières escarmouches. Mais sait-on d’où viennent les jeux et sports athlétiques bretons ?

On peut avancer sans trop de risque que les durs travaux manuels exécutés en majorité dans les zones rurales, qui dominaient autrefois, sont les ancêtres des jeux athlétiques bretons. En effet, à un siècle où la machine n’avait pas encore commencé à remplacer l’homme, ce dernier n’avait d’autre solution, hormis le cheval, que l’utilisation de sa force.

Il n’avait que ses bras, ses jambes et son souffle, pour s’acquitter des tâches quotidiennes. Les jeux, qu’ils soient de force ou d’adresse, ont toujours passionné les Celtes. Leurs jeux collectifs ont donné naissance à la plupart des sports aujourd’hui pratiqués dans le monde :

–football,
–basket-ball,
–hockey,
–rugby,
–lancer du poids, du marteau…

Jadis, les jeux trouvaient leurs adeptes dans les campagnes, dans les métiers ruraux où l’outil et la matière transformés devenaient agrès :

– Les moissonneurs jetaient haut la botte de paille,

– Les bûcherons levaient la perche,

– Les charrons, l’essieu de charrette,

– Les maréchaux, l’enclume,

– Les meuniers se mesuraient à la course, une éculasse de 200 livres sur l’épaule,

– Les carriers lançaient la pierre lourde, ils levaient la civière,

– Les cordiers tiraient la corde, comme les marins, etc.

Ces hommes extériorisaient leur besoin de jeu et de compétition au travers de joutes organisées lors de leurs moments de repos et lors des pardons. Ainsi sont nés des jeux et sports de force dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Ils se sont perpétués jusqu’à nos jours, mais sévèrement concurrencés par les sports « officiels » qui seuls bénéficient de la faveur des médias. Ils sont progressivement devenus des sports de seconde zone, au point de n’être plus pratiqués que confidentiellement dans les hameaux et petites communes bretonnes.


DESCRIPTIF

Il s'agit de lever un essieu de charrette de 47,5 Kg, bras et jambes tendus, au-dessus de la tête, le maximum de fois en trois minutes. Les meilleurs lèvent en moyenne une quarantaine de levées (environ 1,8 tonnes).


BUT DU JEU

MATERIEL
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