Dans la mythologie à en croire les encyclopédistes du 19ème siècle, les Dieux grecs et romains s’adonnaient au plaisir du palet. Ce jeu était déjà très en honneur en Grèce antique et à Rome.
Le jeu de palets se pratiquait au Moyen-Age. Rabelais dans « La vie de Gargantua » y fait jouer son héros.
En Bretagne ce jeu est très répandu et répond à des règles différentes selon les terroirs : palets sur terre en Centre Bretagne Ouest (Région du Poher), palets sur route dans le Morbihan, palets sur planche dans la région rennaise…
Le palet sur terre du Centre Bretagne se joue depuis plusieurs décennies. Il est à l’usage de groupes sociaux dans les fermes, les villages, les quartiers de villes, les fêtes et pardons de l’été.
Dans les années 1950-60, il n’est pas rare de compter 40 quadrettes à certains concours. En 1989, les concours les plus importants ont regroupé de 60 à 80 joueurs.
Ce jeu traditionnel, expression d’un territoire, faisant fi du découpage administratif se situe dans le triangle Gourin/Carhaix/Rostrenen. On y joue sans distinction d’âge, de catégorie sociale. Le palet a sa technique, son langage propre, ses grand joueurs.